Rapprochement des prisonniers politiques.

Depuis les dernières éléctions legislatives le problème du rapprochement des prisonniers politiques Corses est de nouveau au centre du débat.
Malgré une prise de conscience qui semble générale en Corse et notamment de la part de tous les hommes politiques (ce qui est plutôt rare en Corse) la situation reste figée...
Le gouvernement ne semble pourtant pas prendre le problème au sérieux...
Votre opinion sur ce sujet

ce quil faut dire ce nest pas une opinion, cest la constatation de la non application du droit francais pour les détenus corses dit "prisonniers politiques"

Citation :

Gouvernement, élus locaux : tout le monde se dit favorable au transfert des détenus politiques dans les prisons insulaires.
Mais six ans après les premières déclarations, seule une poignée d'entre eux est aujourd'hui incarcérée en Corse.
Enquête sur un dossier qui embarrasse le pouvoir.

Voir l'article entier sur http://info.club-corsica.com/poli_98_001.html.

Pour info, je suis revenu là dessus en demandant que le rapprochement notamment pour les jeunes des Clandestini corsi.

Voici la brève :

Alexandre-Guillaume Tollinchi demande le rapprochement des prisonniers (23-12-2007 à 16h36)
(Frédéric Bertocchini - Alta Frequenza) - Dans un communiqué de presse, Alexandre-Guillaume Tollinchi, conseiller national des Jeunes UMP, relance la question "du rapprochement territorial des prisonniers corses". Selon Alexandre-Guillaume Tollinchi, ce "rapprochement recueille un quasi-consensus sur l'île, tant parmi les forces politiques qu'au sein du peuple corse". Ce dernier demande à Rachida Dati, ministre de la Justice, "de faire transférer demain le 24 décembre au moins deux prisonniers corses incarcérés sur le continent à la prison de Borgu ou d'Aiacciu". "Ce serait un signe d'apaisement salutaire pour nourrir un dialogue serein quant à l'avenir de l'île". Alexandre-Guillaume Tollinchi tient également à rappeler "aux élus de l’Assemblée de Corse qu’ils ont voté à l’unanimité une motion demandant l’application des lois communes pour les prisonniers corses, c’est-à-dire le rapprochement familial. Depuis le vote de cette motion il y a trois ans, il ne s’est rien passé, sans que les élus au pouvoir ne réagissent".

bien évidemment ta prise de position va dans le bon sens, cependant en ce qui concerne les clandestini corsi, pour ne parler que d'eux, ce n'est pas un rapprochement qu'il faut demander c'est une libération car ils sont aujourd'hui conditionnable (ayant effectuer la moitié de leur peine). De plus si tu te tiens réellement informé des rapprochements à Borgo avaient déja ete effectuer courant décembre des membres de ce groupe.
Aussi je reste étonné que cet appel intervienne 3 ans apres leur incarcération sur le continent. L'UMP ne s'est jamais exprimé à ce sujet.

Concernant le rapprochement des prisonniers politiques, comme je l'ai déja exprimé ce n'est que l'application du droit. Aussi nos élus députés se sont prononcé pour ce rapprochement, notamment le député gandolfi scheit, élu UMP. Or depuis les élections de juin 2007 rien à évoluer. Dailleurs comme tu le dis si bien une motion a été voté il y a trois ans par l'assemblee de corse qui est présidé par l'UMP. Alors que font ces élus ??

tu es conseiller national des jeunes UMP, alors au lieu d'interpeller la veille de noël une ministre qui n'aura que faire de ces appels (quils viennent de ses rangs ou d'ailleurs), tu ferais peut être mieux de commencer par interpeller les élus UMP du "peuple corse" pour reprendre tes mots.

Je reste aussi très surpris par l'emploi du terme "peuple corse" par un conseiller national des jeunes UMP, du parti majoritaire à l'assemblée national, au pouvoir, et qui se refuse de reconnaitre l'existence du Peuple Corse, U POPULU CORSU.

A part ca je te souhaite la bienvenue sur ce forum, et si tu es à nice il serait intéressant de se rencontrer.

Une petition pour le rapprochement des prisonniers politiques Corses est disponible à l'adresse suivante:

http://www.sulidarita.com/car1/petition.htm

Citation :

« Quand et comment comptez-vous rapprocher nos prisonniers ? », c’est la question, on ne peut plus claire, que pose une nouvelle fois le Comité Anti-Répression. Mais, ce matin (mardi), c’est à l’intérieur même de la préfecture de Haute-Corse, que le CAR a tenu sa conférence de presse. Il souhaitait ainsi mettre devant leurs responsabilités, les personnes - nombreuses d’ailleurs aujourd’hui - qui se sont engagées publiquement à rapprocher les prisonniers politiques. L’occupation s’est terminée vers 11h30 après que le CAR ait obtenu un rendez-vous avec le préfet de Haute-Corse jeudi matin.

Source: www.alta-frequenza.com

Les mois passent et malgré les promesses du président de la république lui même lors de son dernier voyage en Corse, le rapprochement des prisonniers politiques n'est toujours pas à l'ordre du jour... La double (voire triple) peine est toujours infligée aux patriottes Corses... le pire dans cette histoire c'est que ce qui est demandé est la simple application de la loi française...

Scusi Anto, je n'avais pas vu ton message.

Pour te répondre, j'ai démissionné début janvier de l'UMP pour désaccord politique. Je crois qu'à elle seule cette phrase répond à tes interrogations... ;-) Je partage ton point de vue intégralement.

Quant à l'appel, il s'agissait d'une pierre jetée dans la majorité UMP en Corse, c'est la raison pour laquelle j'ai cité la motion votée. Pour la libération des CC, là encore je suis d'accord. C'est un sujet sur lequel nous travaillons avec des amis sur Bastia.

Anto a écrit:

bien évidemment ta prise de position va dans le bon sens, cependant en ce qui concerne les clandestini corsi, pour ne parler que d'eux, ce n'est pas un rapprochement qu'il faut demander c'est une libération car ils sont aujourd'hui conditionnable (ayant effectuer la moitié de leur peine). De plus si tu te tiens réellement informé des rapprochements à Borgo avaient déja ete effectuer courant décembre des membres de ce groupe.
Aussi je reste étonné que cet appel intervienne 3 ans apres leur incarcération sur le continent. L'UMP ne s'est jamais exprimé à ce sujet.

Concernant le rapprochement des prisonniers politiques, comme je l'ai déja exprimé ce n'est que l'application du droit. Aussi nos élus députés se sont prononcé pour ce rapprochement, notamment le député gandolfi scheit, élu UMP. Or depuis les élections de juin 2007 rien à évoluer. Dailleurs comme tu le dis si bien une motion a été voté il y a trois ans par l'assemblee de corse qui est présidé par l'UMP. Alors que font ces élus ??

tu es conseiller national des jeunes UMP, alors au lieu d'interpeller la veille de noël une ministre qui n'aura que faire de ces appels (quils viennent de ses rangs ou d'ailleurs), tu ferais peut être mieux de commencer par interpeller les élus UMP du "peuple corse" pour reprendre tes mots.

Je reste aussi très surpris par l'emploi du terme "peuple corse" par un conseiller national des jeunes UMP, du parti majoritaire à l'assemblée national, au pouvoir, et qui se refuse de reconnaitre l'existence du Peuple Corse, U POPULU CORSU.

A part ca je te souhaite la bienvenue sur ce forum, et si tu es à nice il serait intéressant de se rencontrer.

Merci Alexandre-Guillaume de nous avoir éclairer...

Citation :

Des membres du Comité Anti-Répression ont été reçus ce matin (jeudi) en préfecture de Haute-Corse. Après l’occupation pacifique de la préfecture voici deux jours, ces derniers avaient obtenu un rendez-vous avec le préfet de Haute-Corse pour parler notamment du problème récurrent des prisonniers politiques corses et de leur rapprochement. Etait présent pour cette réunion – et ce n’était pas prévu – le procureur général. Les membres du CAR ont ainsi pu faire part des revendications que l’on connaît. A priori, le dialogue a été constructif et c’est avec un sentiment de satisfaction, mais aussi de prudence, que les militants du CAR ont quitté la préfecture.

Source: www.alta-frequenza.com

Peut être une lueur d'espoir pour nos prisonniers...

une lueur d'espoir... je ne sais pas. Paris a du mal...

il y a une autre difficulté : certains prisonniers semblent ne pas vouloir être défendus par le CAR, dont la composition est très politisée et peut-être pas assez humanitaire.

le CAR fait pour moi une lourde erreur stratégique en ne parlant toujours que des prisonniers politiques ; ce sont tous les prisonniers qui doivent être concernés par le rapprochement familial.

Francè a écrit:

Merci Alexandre-Guillaume de nous avoir éclairer...

Citation :

Des membres du Comité Anti-Répression ont été reçus ce matin (jeudi) en préfecture de Haute-Corse. Après l’occupation pacifique de la préfecture voici deux jours, ces derniers avaient obtenu un rendez-vous avec le préfet de Haute-Corse pour parler notamment du problème récurrent des prisonniers politiques corses et de leur rapprochement. Etait présent pour cette réunion – et ce n’était pas prévu – le procureur général. Les membres du CAR ont ainsi pu faire part des revendications que l’on connaît. A priori, le dialogue a été constructif et c’est avec un sentiment de satisfaction, mais aussi de prudence, que les militants du CAR ont quitté la préfecture.

Source: www.alta-frequenza.com

Peut être une lueur d'espoir pour nos prisonniers...

Citation :

Le conseil municipal de Bastia s'est prononcé en faveur du rapprochement des détenus condamnés, en adoptant à l'unanimité une motion en ce sens, lors d'une réunion du conseil municipal, a-t-on appris auprès d'un membre du conseil.
"Nous avons débouché sur une motion de synthèse; ce qui est important c'est qu'aujourd'hui il y a un vote du conseil municipal de Bastia qui réaffirme de manière solennelle que l'ensemble des prisonniers corses doivent pouvoir bénéficier du rapprochement" a déclaré mercredi à la presse l'autonomiste Gilles Simeoni, du groupe Inseme per Bastia-Ensemble pour Bastia au conseil municipal de la ville, à l'origine de la motion adoptée mardi soir.
Dans ce texte, les conseillers municipaux s'adressent à la ministre de la Justice, Rachida Dati, en lui demandant de respecter la parole des précédents gouvernements et du président de la République sur le rapprochement en Corse de tous les détenus condamnés.
"Aujourd'hui le conseil municipal a considéré que tous les prisonniers y compris nationalistes devaient être traités de la même façon", a ajouté Gilles Simeoni.
"Le texte que j'ai proposé était finalement plus conforme à l'intérêt général, car ce sont tous les justiciables qui doivent bénéficier des droits de visite et du rapprochement, car les familles de tous les condamnés sont confrontées aux même difficultés", a indiqué le maire PRG de Bastia, Emile Zucarelli. Celui-ci a voté la motion malgré son opposition farouche et constante aux nationalistes, notamment ceux qui soutiennent la violence

Source: http://www.info.club-corsica.com