Qu'en est il du respect de la loi littoral?

Citation :

Après avoir lancé un appel à l’ensemble des candidats, le collectif pour l’application de la loi littoral communique aujourd’hui les noms des candidats qui se sont dits favorables à la stricte application de la loi littoral et à la non-constructibilité des espaces remarquables inscrits dans l’atlas. Le collectif indique avoir reçu deux courriers l’un émanant de Jean-Christophe Angelini et Jean-Pierre Ciabrini pour la ville de Portivechju et l’autre de Gilles Simeoni pour la ville de Bastia. A Ajaccio, poursuit le collectif, « Simon Renucci indique clairement dans son programme qu’il veillera à la stricte application de la loi littoral ». Le collectif précise cependant qu’ «il y a évidemment sûrement d'autres listes qui sont favorables à la stricte application de la Loi littoral et de l'atlas des espaces remarquables en Corse. Mais qu’il n’a pas été destinataires d’autres prises de position

Source: www.alta-frequenza.com

Un sujet important pour le 2nd tour des éléctions municipales et cantonales de Dimanche!
On sait qu'en Corse malgrè la défense du littoral par les nationalistes, dans certaines règions plus ou moins touristiques fleurissent des villas en bord de mer qui défigurent le paysage et dont les propriètaires (souvent de riches étrangers) bénéficient d'un appui des services de l'Etat et de certains maires qui leur permettent de contourner la loi...
On constatera que Mella ou Zuccarelli (entre autre) n'ont pas souhaité appuyer le collectif!

A mon avis, le degré d'investissement et d'attachement d'un élu (insulaire) à son territoire se mesure en évaluant son positionnement sur la question de la protection de l'environnement, et par la même, du littoral.
En effet, j'ai remarqué que bien souvent, la majorité d'entre eux présentent la préservation écologique de l'île comme une caractéristique fondamentale qui doit être au cœur des préoccupations. Mais paradoxalement, ces mêmes élus sembles muets lorsqu'il s'agit de traduire leurs paroles en actions concrètes.
Ce n'est plus à démontrer, lorsque l'on aime quelque chose, on cherche à le protéger, à le préserver, par tous les moyen (que ce soit notre famille, nos amis, notre culture...), et il en va de même pour l'environnement.
Ainsi, quand je vois l'énergie avec laquelle nos représentant s'attellent à ne rien faire vis-à-vis de la gestion des déchets, de la protection du littoral, de la politique énergétique, je me demande quel est leur niveau d'attachement à notre à la Corse, aux Corses, et à ceux qui l'aiment....
Nous sommes dans le royaume de l'hypocrisie la plus totale.
Et le pire c'est que nous les votons........

http://wmaker.net/apiazzetta/index.php?action=article&numero=127&voir_commentaire=oui&PHPSESSID=8b2e4f05e974d289ef293d7e29477f17#comments

Citation :

Au lendemain des élections municipales ayant vu une percée des nationalistes, malgré le maintien des anciennes forteresses ou citadelles, en l'occurrence, la question de la terre, du foncier et de la défense du littoral est plus que jamais d'actualité. Au-delà de la question environnementale, les écologistes ne sont plus les seuls à se mobiliser sur cette question.

C'est un article du blog en langue corse A piazzetta paru ce matin qui a mis le feu aux poudres. Une photo de la tour de Sagone laisse voir une étendue du littoral en proie à la bétonisation. Loin de l'image d'Epinal qui sectionne ce cliché à la limite des habitations, on y découvre une Corse défigurée du fait de l'immobilier.

De plus en plus de Corses sont en effet contraints à l'exil du fait de la hausse des prix de l'immobilier. Si cette tendance n'est pas spécifique à la Corse, les difficultées économiques que connait l'île concourt à l'accroitre, d'une part, en incitant les propriétaires à vendre et en attirant par là même les investisseurs étrangers. La plupart du temps, il ne s'agit pas de spéculation au sens premier. L'achat d'une propriété relève d'une spéculation liées aux loisirs.

Quant aux réactions des internautes, si elles sont toutes unanimes pour dénoncer sans ambages la balnéarisation de la Corse, les divergences apparaissent sur les méthodes qu'il faudrait employer pour empêcher la constructibilité du littoral.

Source: http://corsicanews.blog.20minutes.fr/archive/2008/03/17/les-cotes-corses-victimes-de-la-betonisation.html

Blog à voir: http://annerbatu.blog.20minutes.fr/archive/2008/03/01/seguela-reussira-t-il-a-betonner-la-corse.html

Citation :

D'André Tarallo à Christine Ockrent et Jean D'Ormesson, le site d'un mouvement nationaliste qui recense quelques scandales et passe-droits accordés aux peoples...

http://www.chez.com/circondu

Le littoral Corse n'est plus si préservé qu'on veut bien le laisser entendre... les photos de site de A manca font vraiment prendre conscience que petit a petit la privatisation du domaine publique gagne de l'ampleur...

Chii fà?

...

Le récent score de Jean-Christophe Angelini aux municipales, le met dans l'obligation de se présenter en tant que chef de file de l'opposition dans la région...et plus particulièrement concernant la gestion immobilière du littoral.....A ce titre j'attends de sa part qu'il fasse preuve de courage et de détermination pour dénoncer et porter sur le devant de la scène les projets immobiliers illégaux qui fleurissent dans la région......
Ayant basé une partie de sa campagne sur cette question..il en va de sa crédibilité politique...

Citation :

Le tribunal administratif de Bastia a rendu ses décisions à propos des suspensions de permis de construire Séguéla et Sulitzer à Cala Longa. En effet, la requête de l’association Bonifacienne Comprendre et Défendre l’Environnement est rejetée, c’est-à-dire que le site de Cala Longa est légalement constructible. Cette décision met un point final à plusieurs rebondissements relatifs à ces permis de construire qui interviennent rappelons-le dans une zone totalement vierge de toute construction. Rappelons qu’en première instance, pour l’affaire Séguéla, le tribunal avait suspendu ce permis de construire. Il se déjuge donc aujourd’hui, et le simple citoyen pourra se dire que la personnalité et surtout l’épaisseur du chéquier des personnes concernées doit y être quand même pour quelque chose. C’est en tout cas ce que pensent les associations, et pas seulement ABCDE qui jugent la situation très grave et pas seulement pour Cala Longa.

Source: www.alta-frequenza.com

po c pa croyable... après ça qu'est ce qu'il faut faire? se plier a la "bonne décision" de la justice française??

Citation :

Le respect du patrimoine littoral corse et au-delà le respect de la Corse et des Corses. Pas moins de 27 associations de défense de l’environnement et mouvements politiques se sont réunis ce matin (jeudi) pour délivrer ce message, suite aux différents jugements concernant les permis de construire à Cala Longa. Pour le collectif pour la loi littoral en Corse, il s’agissait tout d’abord de dénoncer la non-application de la loi littoral par la Justice. Le Collectif a rappelé que concernant ces trois permis de construire – Séguéla, Delsol et Sulitzer – la Justice depuis 10 ans, saisie à chaque fois par des associations de défense de l’environnement, a toujours rejeté ces permis. Ce revirement pour le collectif est inacceptable et reste inexpliqué. La Justice certes mais le collectif s’en prend aussi aux services de l’Etat qui selon lui n’assurerait plus le contrôle de légalité pour la commune et enfin au nouveau maire de Bunifaziu. A noter qu’une pétition va être mise en ligne pour protester contre ces permis, enfin une manifestation est actuellement en cours de préparation.

Source: www.alta-frequenza.com

Citation :

Une trentaine d'associations de défense de l'environnement, de syndicats et de partis politiques regroupés en "collectif" ont annoncé jeudi le lancement sur internet (http://cll-corse.org) d'une pétition demandant le respect en Corse de la loi littoral."Nous ne voulons pas que les rivages de la Corse deviennent un mur de béton, quel que soit le niveau de fortune ou les relations de ceux qui désirent construire", a déclaré la présidente du collectif pour la loi littorale, Michèle Salotti, lors d'une conférence de presse à Ajaccio.
Retraçant l'historique du permis accordé à Jacques Séguéla et deux autres délivrés dans la même zone de Cala Longa, sur le territoire de la commune de Bonifacio (Corse-du-Sud), elle a souligné que "tous ces permis accordés aujourd'hui avaient été refusés par la justice depuis dix ans".
"L'extrême sud de la Corse est devenu l'eldorado des grandes fortunes. Des maires complaisants, un Etat défaillant ou complice et sans doute une justice sous influence appliquent en Corse un schéma qui prévalait (en Sardaigne ou en Espagne) il y a trente ans", a affirmé la présidente du collectif.
Cette initiative fait suite à l'autorisation accordée par le tribunal administratif de Bastia la semaine dernière au publicitaire Jacques Séguéla de poursuivre la construction d'une résidence secondaire à Bonifacio.
En février, cette même juridiction avait ordonné la suspension des travaux entrepris, a la suite d'un référé de l'Association bonifacienne Comprendre et Défendre l'Environnement (ABCDE).
Le collectif regroupe la quasi totalité des associations écologistes de Corse, le syndicat des travailleurs corses (STC) et la plupart des mouvements et partis indépendantistes et autonomistes.

Source: www.info.club-corsica.com

Eccuci!!

Firmate a petizione: http://cll-corse.org/

Citation :

La loi littoral ou plutôt son application sera une nouvelle fois étudiée par le tribunal administratif de Bastia demain (mercredi). En effet, la justice, saisie par le collectif pour l’application de la loi littoral, va se pencher sur une nouvelle affaire. Cela concerne cette fois-ci, un permis de construire accordé à Mr Aveline par la Mairie de Lecci. Selon le collectif, il s’agit là d’une villa de 300 m2 net en bordure de mer, à 25m du rivage de la baie de San Ciprianu, juste avant la presqu'île naturelle et boisée de La Testa. « Pourtant, poursuit le collectif, ce littoral est protégé par la loi qui impose un recul de 100 mètres par rapport au rivage ». Le collectif indique par ailleurs que sur ce même terrain, le Tribunal Administratif de Bastia avait annulé un permis en 1998, pour non respect de la Loi Littoral, annulation confirmée par la Cour d'Appel de Marseille en 2003, puis par le Conseil d'Etat ! Ce même terrain a été classé inconstructible selon le Commissaire enquêteur du PLU de Lecci ! », conclut le communiqué.

Source: www.alta-frequenza.com

Dans un contexte où les politiques n'assument pas leur responsabilités, il faut rendre hommage aux association de défense du littoral qui sont devenus les fers de lance de la lutte publique contre le bétonnage massif de nos côtes...
Aujourd'hui plus que jamais, si nous aimons notre île, soutenons leur démarche et leur courage...!!!

Citation :

Jacques Séguela, Marc Sulitzer ou encore Xavier Del Sol, ces mêmes personnes qui, rappelons-le, ont obtenu gain de cause devant le tribunal administratif de Bastia, pour construire leurs villas sur le site de Cala Longa, tous ont reçu aujourd’hui (lundi) des lettres de menaces signées du sigle FLNC 1976. Dans ce courrier adressé aux – je cite- « colons », il est inscrit "nous vous interdisons de construire sur la zone de Cala Longa commune de Bunifaziu. Si vous construisez, outrepassant cette interdiction, vous en assumerez les conséquences au niveau de votre sécurité". Les permis de construire accordés à Xavier Delsol, Jacques Séguéla et Marc Sulitzer, on s’en souvient, ont été attaqués par le collectif pour l’application de la loi littoral. Le tribunal qui avait suspendu les travaux en première instance s’est ensuite déjugé en appel pour valider ces permis. L'association de défense de l'environnement ABCDE a alors porté l'affaire devant le Conseil d'Etat.

Source: www.alta-frequenza.com

Citation :

10.000 signatures en quelques semaines. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la pétition pour l’application de la loi littoral en Corse, a fait des émules. Et le collectif pour l’application de la loi littoral se félicite, dans un communiqué, de ce résultat et appelle à se mobiliser d’avantage encore. « C’est notre Terre qu’on dénature ! Faites entendre votre voix pour le respect du patrimoine littoral de la Corse afin que les rivages de la Corse ne deviennent pas un mur de béton quel que soit le niveau de fortune ou les relations de ceux qui désirent construire », peut-on lire. La pétition est toujours disponible sur Internet au http://cll-corse.org

Source: www.alta-frequenza.com

Si ce n'est pas encore fait:
http://cll-corse.org

Citation :

Pas de construction dans la bande des 100 mètres, même si il s’agit d’une extension d’urbanisation, c’est ce qu’a confirmé le Conseil d’Etat qui se prononçait sur un permis de construire, accordé par la mairie de Portivechju à Georges Rousseau, propriétaire d’une maison de 243 m2, située déjà dans la bande des 100 mètres du littoral. La mairie en 1999, lui avait accordé un permis d’extension de sa résidence. Le Conseil d’Etat a estimé par ailleurs que cette construction se trouvait dans une zone d’habitat diffus inséré dans un massif couvert de végétation, et resté pour l’essentiel à l’état naturel avant de justifier sa décision par l’inconstructibilité de la bande des 100 mètres qu’il s’agisse donc d’installation nouvelle ou d’extension de construction existante.

Source: www.alta-frequenza.com

Citation :

Le collectif pour la Loi Littorale n’en démord pas, il a déposé devant le tribunal administratif de Bastia une requête en vue d’obtenir l’annulation d’un arrêté préfectoral. Il s’agit de l’arrêté concernant la servitude du sentier du littoral sur certaines portions de la commune de Pianottoli Caldarellu, une affaire qui avait fait grand bruit mais qui rebondit donc par cette nouvelle action en justice. Mieux, le collectif pour la Loi Littorale – une fois cet arrêté annulé, il a les éléments pour – est bien décidé à porter cette affaire devant le tribunal correctionnel. En effet, à deux reprises, pour le même lieu, il s’avère que l’argumentation du préfet justifiant cet arrêté, est basée sur des éléments qui sont faux, les constats d’huissiers et les documents de géomètres assermentés en font foi. Lorsque l’on sait qu’une partie de ces terrains appartiennent au président de l’Office et l’Environnement de la Corse, cette affaire ne manque pas de piquant ni d’intérêt. Il sera très intéressant de voir comment l’administration va gérer cette situation.

Source:www.alta-frequenza.com



Pour en savoir plus sur cette affaire:

http://www.unita-naziunale.org/portail/2008actu/Mai2008/240508-confpresse-LoiLittoral-pianottoli.htm

Citation :

Lucienne Erstein, la présidente du tribunal administratif de Bastia, a dû manger son chapeau. En entendant le commissaire du gouvernement, André Maury, demander l'annulation de cinq des six permis de construire, accordés par le maire de l'époque, Ati Lantieri, à quelques people dont le publicitaire de gauche quand la gauche est au pouvoir, Jacques Séguéla, celui qui a réalisé la prouesse de voter Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy d'un tour sur l'autre d'une même élection. Mme Erstein avait en effet, en tant que juge unique statuant en référé, autorisé les reprises de chantiers que la juridiction qu'elle préside avait devoir cru suspendre. Le conseil d'État lui avait administré une leçon de droit en les suspendant de nouveau dans l'attente du jugement sur le fond qui a donc commencé ce matin. Certes, rien n'est gagné pour l'association écologique ABCDE, qui a ouvert le contentieux, mais il est assez habituel que le tribunal suive les conclusions du commissaire. En tout cas, la présidente de l'association, Vincente Cucchi, ainsi que son avocat, Benoit Busson (notre photo) se sont montrés résolument optimistes.

Source: www.info.club-corsica.com

bonne nouvelle en espérant que ca se concrétise

Un dossier très intéressant sur les dessous de l'affaire de la Punta d'Oru...
Si vous voulez en savoir plus sur comment nos élus s'y prennent pour faire passer leurs intérêt personnels avant tout!!

http://amnistia.net/news/articles/corsdos/padduc/prefet_110.htm