Les énergies renouvellables en Corse.

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L’assemblée de Corse examinera aujourd'hui (jeudi), le dispositif d’aide 2008 de la collectivité de Corse en faveur du développement des énergies renouvelables et de la maîtrise de la demande d’électricité. Avant ce débat Ange Santini a visité hier (mercredi) un exemple concret de ce qui peu se faire en la matière et sur une assez grande échelle, l’équipement de 12 groupes de bungalows appartenant à l’hôtel Coralia de porticcio.Il s’agit de chauffes eau solaires qui permettent de couvrir plus de 70 % des besoins de l’établissement, un équipement réalisé grâce à l’aide de la CTC et qui donne entièrement satisfaction à Thierry Delahaye responsable du groupe Coralia.

Source: www.alta-frequenza.com

Il serait plus que temps que la Corse développe les énergies renouvellables. Nous devrions très vite parvenir à être indépendant énergetiquement (la Corse bénéficie de plus de 2750heures d'ensoleillement par an)... cela permettrai de préserver notre environnement et de booster l'économie...
Maintenant il faut rester vigileant par rapport à la spéculation qui peut être fait sur ces énergies renouvellables... il ne faudrait pas que ce soit encore une fois des investisseurs étrangers qui se remplissent les poches sur notre dos...

En effet, le Cors possède un potentiel de production d'énergies renouvelables qu'il est temps d'exploiter. La CAPA (cummunauté d'aglomération du pays ajaccien) réalise en ce moment un diagnostic de la filière des énéergies renouvelables sur son territoire. Elle souhaite faire de la région ajaccienne et plus généralemnt de la Corse, une capitale des énergies renouvelables.
A ce titre le projet Myrte (centrale solaire produisant de l'hydrogène), est illustratif de cette volonté de passer au développement durable concernant la production énergétique.
Néanmoins, je crois qu'il ne faut pas s'emballer.. L'exemple des héoliènes du Cap témoigne des difficultés de msie en place d'un projet énergétique, fusse-t-il renouvelable et écologique.
Concernant l'autonomie énergitique dont tu parles Francè, je reste plus que sceptique. En effet, en l'état actuel des choses, la Corse demeure dans une situation de précarité énergétique en dépit de la présence de nos deux centrales au fioul (celles du Vazziu et de Luciana), qui, il faut le préciser ont une capacité de production bien supérieure à tout ce qui ce fait en terme d'énergies renouvelables.
C'est pourquoi des solutions alternatives, comme le branchement à la Carbo-Sarde, doivent continuer à être étudiées.

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Le Galsi, véritable serpent de mer dans tout débat sur l’avenir énergétique de l’île, connaît une nouvelle étape qui pourrait être très importante. Certes, on ne va pas dire que ce tube, qui transportera du gaz algérien vers l’Europe du nord via la Sardaigne et l’Italie sera posé demain matin. Pourtant, le projet est en phase de finalisation, car le temps presse vu la hausse vertigineuse du prix du pétrole et le projet devrait voir le jour dans les 4 ou 5 ans qui viennent. Problème pour la Corse : ne pas voir passer un nouveau train du progrès tout près de ses côtes sans avoir l’opportunité de s’y connecter. En effet, quand le tube sera posé au fond de la mer, il faudra au moins prévoir la dérivation vers la Corse, car il sera très difficile d’intervenir ensuite. Dans un contexte de pénurie énergétique, et à l’heure où la Corse doit absolument trancher le problème des deux nouvelles centrales d’EDF, l’arrivée du gaz naturel dans l’île serait considérée comme une bénédiction. La bonne nouvelle est la nomination, il y a quelques jours, d’une sorte de Monsieur Galsi, un chargé de mission du gouvernement français pour suivre ce dossier. Le Monsieur Galsi n’est pas un inconnu, il s’agit de Jean-Pierre Leteurtrois. C’est lui qui avait rédigé le rapport sur la crise énergétique de l’hiver 2005, et il connaît donc très bien toute cette problématique.

Source: www.alta-frequenza.com