Procès d'Yvan Colonna

Citation :

La défense d'Yvan Colonna a demandé cet après-midi (mardi) au président Dominique Coujard, un transport de la Cour sur les lieux de l'assassinat du préfet Erignac.
"Incontestablement, au fil des audiences, des éléments nouveaux sont intervenus", a déclaré Me Dehapiot, en précisant qu'il demandait un transport sur les lieux de l'assassinat du préfet, mais aussi sur ceux de l'attentat contre la gendarmerie Pietrosella. Rappelons que depuis l’arrestation d’Yvan Colonna, sa défense n’a cessé de demander ce transport sur les lieux qui leur a été refusé à plusieurs reprises. L'avocat a expliqué que, selon la jurisprudence, l'accord ou le refus de ce transport dépend du président de la Cour d'assises, qui peut décider seul ou se réunir avec ses six assesseurs pour prendre la décision.

Source: www.alta-frequenza.com

Ils accepteront jamais une telle demande
Deja ils savent tres bien que cette demarche apporterait des points à la défense.
Ensuite ca sera sur ajaccio le meme bordel que pour le conseil des ministres.
Et pour finir matériellement c'est impossible

Citation :

La cour d'assises spéciale de Paris a accédé mercredi à la demande de la défense d'Yvan Colonna d'un transport en Corse, sur les lieux de l'assassinat du préfet Claude Erignac à Ajaccio, qui aura lieu à huis clos, à une date non précisée.
Cependant, les débats étant censés s'achever vendredi et les plaidoiries des parties civiles débuter lundi, ce transport devrait avoir lieu le week-end prochain, si la logistique complexe le permet.
"Des hypothèses nouvelles ont été abordées", a estimé Dominique Coujard, le président de la cour, selon lequel celle-ci "n'entend exclure aucune demande susceptible de répondre aux questions posées" lors de ce procès.
Il ne s'agira pas d'une reconstitution mais d'un simple transport, sorte de visite des lieux, et aucun témoin ne sera sollicité, a-t-il ajouté, en précisant que l'identité judiciaire de la préfecture de police de Paris filmerait les sites.
Quant à Yvan Colonna, il sera certes sur place mais on "ne peut le contraindre à faire des gestes qu'il dit n'avoir pas commis", a-t-il expliqué.
Le transport aura lieu dans la rue d'Ajaccio où le préfet Claude Erignac a été assassiné le 6 février 1998, et à la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud), cible d'une attaque en septembre 1997, dont Yvan Colonna est également accusé.
"Ce transport montrera que la géographie des lieux ne permet pas de valider l'implication d'Yvan Colonna", a souligné dans les couloirs du palais l'un de ses défenseurs, Me Philippe Dehapiot, en faisant part de sa "satisfaction".
"Ce n'est certainement pas une promenade judiciaire", a-t-il assuré.
"On va regarder une rue, une gendarmerie, et on reviendra ici pour plaider", a ironisé Me Benoît Chabert, avocat des parties civiles.
"Cela n'apportera rien. C'est beaucoup d'argent et beaucoup d'émissions de gaz à effet de serre pour rien", a-t-il lancé.

Source: www.info.club-corsica.com

Je me demande quelle va être la stratègie de la défense, car il n'y a pas de reconstitution....

J'ai parlé un peu trop vite ...
De toute façon c'est tant mieux pour la défense, maintenant ca va un truc enorme de faire respecter le huis clos de ce procès dans les rues d'ajaccio.
et puis c'est un peut etre un signe d'un procès équitable
tant mieux!

oui c'est vrai... J'espere juste que la défense va réussir à convaincre... A mon avis ils vont utiliser des éléments comme la disposition des lieux... qui montreront que si Yvan Colonna avaot été là les témoins (comme M. Arrighi) auraient été formel sur sa présence...
A Aiacciu ça risque d'être le tatsu, surtout si c'est Samedi, jour de la Festa di A Nazione...

Citation :

Après l'audition de l'ex-commissaire Yves Dubuy, qui a expliqué avoir été dépêché d'urgence en Corse pour procéder à une deuxième audition des proches de Colonna, l'avocat d'Yvan Colonna fustige les méthodes des enquêteurs.

Source: http://www.info.club-corsica.com/colonna_jour_99_044.html
La défense reprend le dessus cette semaine!

c'est Dimanche finalement heureusement
Le dispositif policier sera impressionant certainement

Citation :

Procès Colonna : Tout d'abord, c’est l’arrestation d’Yvan Colonna qui a été passée au crible hier (vendredi) avec l’audition de Christian Lambert l’ancien patron du Raid. Enfin, hier après-midi Claude Guéant, le secrétaire général de l’Elysée était à la barre. Une audition demandée par la Défense et qui fait suite à une rencontre, quelques semaines avant l’ouverture du procès, entre ce dernier et Roger Marion, l’ex patron de la DNAT. Pour la défense, Claude Guéant a tenté d’influencer la déposition de Roger Marion. La version des deux hommes est totalement différente et en tous cas peu crédible pour la Défense ; Roger Marion aurait, en effet, reçu des menaces, par téléphone, proférées avec un fort accent corse. C’est ce qui l’aurait conduit directement à L’Elysée.

Source: www.alta-frequenza.com

Les débats ont pris fin hier, il reste la journèe de dimanche à Aiacciu qui pourra être décisive

C'est quand le verdict ?

entre le 12 et le 14 il me semble

Citation :

Au dernier jour des débats au procès d'Yvan Colonna, la défense a donc demandé ce matin (mardi) la comparaison d'une empreinte digitale, encore jamais exploitée dans l'enquête, avec celle du d’Yvan Colonna. Cette empreinte a été retrouvée sur le ruban adhésif ayant servi à bâillonner un des gendarmes, lors de l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella. La Cour a accédé à cette requête. L’expertise a été rendue cet après-midi et le résultat est sans ambiguïté. Il ne s’agit ni des empreintes d’Yvan Colonna, ni celles de gendarmes ou de leurs proches ni même celles des six hommes déjà condamnés.Pour la défense, cela vient confirmer le fait qu’il existe bien une autre personne non encore identifiée dans l’affaire de Pietrosella, cette fameuse une 7ème personne. Le procès se poursuit actuellement avec les plaidoiries des parties civiles.

Source: www.alta-frequenza.com

On est dans la dernière ligne droit encore un élément qui prouve que l'enquête a été baclée...
Je me demande quel va être le verdic mais au vue des informations nationales je pense que l'opinion publique française a été préparé pour une condamnation...
Je garde espoir malgrè tout...

Je suis entierement daccord avec toi. L'opinion publique francaise a été préparé par la Presse et le gouvernement a certifier qu'yvan colonna est coupable.
Maintenant avec ce procès c'est encore une fois un peuple qu'on juge maus pas 1 homme. Pas besoin d'avoir fait les grandes écoles pour savoir que la presse et une bonne partie des gaulois ne portent pas les corses dans leur coeur.
Moi je pense que si Yvan colonna avait été interpellé en meme temps que les autres accusés. Il aurait été acquitté. Car c'est un fait il n'y a pas de preuve sur sa culpabilité.

Citation :

La réclusion à perpétuité, assortie d'une période de sûreté de 22 ans, la peine plus lourde prévue par la loi française, a été requise mercredi devant la cour d'assises spéciale de Paris contre Yvan Colonna, accusé de l'assassinat du préfet Claude Erignac.
"La culpabilité d'Yvan Colonna pour moi ne fait aucun doute pour l'ensemble des faits qui lui sont reprochés", à savoir l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud) en septembre 1997 et l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998, a déclaré l'avocat général Yves Jannier.
"Pour l'assassinat du préfet, elle est incontestablement établie par les déclarations croisées de ses coauteurs", les membres du commando déjà sous les verrous, a-t-il ajouté.
"Yvan Colonna est celui qui, ce soir-là, a appuyé sur une détente et a tiré trois balles sur le préfet, simplement parce qu'il était le représentant d'un Etat symbole de liberté", a-t-il assuré.

Source: www.info.club-corsica.com

Il fallait s'y attendre...
Ce qui me stumacu encor plus c'est que Francis Holm a bénéficié d'un non lieu hier dans une affaire de meurtre faute de preuve.
On verra le verdict mais je crains le pire...

Cet aprés midi c'était le tour des plaidoiries de la défense:
Me Pascal Garbarini s'est livrée à une plaidoirie de 2h et il a conclu en disant:
"Acquittez Yvan Colonna! Pour ne pas qu'Yvan Colonna ne devienne un Dreyfus corse."

la réquisition de l avocat général est fondé sur une conviction. Dire Qu'un homme mérite la prison a vie parce que les témoignages des autres accusés sont troublants.. toute l'accusation est fondé sur des convictions appuyées depuis 10 ans par la presse, le ministre de l'intérieur devenu president de la Republique, et le "gaulois" de base (x plusieurs million) qui se dit devant la TV "coupable".
ca me dégoute aussi Francè de voir qu'un type reclame perpet contre un accusé sans preuves!
Verdict Jeudi soir ou vendredi

En soutien a Yvan Colonna une banderole de va être déployé demain à Bastia avec le texte suivant:
"Le meurtre impuni de G. B. Acquaviva dénote une justice française à deux vitesses Nous voulons que le procès d'Y. Colonna n'en soit pas une preuve de plus ."
Voir: www.unita-naziunale.org/portail

Le verdict devrait tomber ce soir... La défense s'est lancé dans des plaidoiries très bien structurées ou rien n'est dit au hasard.
Me Simeoni a fini la sienne par la phrase:
« Acquitter Colonna n'impose-t-il pas de porter un coup fatal à la police et à la justice antiterroristes ? Pouvez-vous le faire compte tenu du poids politique ? Oui, vous pouvez le faire! Je vous remets Colonna. Dans quelques heures, rendez-le aux siens. »
Voir www.info.club-corsica.com

Yvan Colonna vient d'être condamné à la réclusion criminelle à perpetuité sans peine de sureté...
Cela prouve une fois de plus qu'il n'y a pas de justice en France enfin si il y a une justice POLITIQUE.
Sustegnu per Yvan e per a so famiglia...

O Yvan U Populu Corsu hé cun té...
Un ci faranu mai pientà!

C'est vraiment une honte. ça fait vraiment peur de voir qu'on peut condamner un innocent sans aucune preuve avec un dossier vide, juste parce qu' "on" a décidé qu'il fallait que ça soit lui.
Si on avait encore un doute sur la séparation du pouvoir politique et de la justice, on nous prouve encore une fois que dans des affaires "d'Etat" comme celle-là, quoiqu'on dise, si on a été "choisi" comme coupable, ce n'est même pas la peine d'essayer de prouver son innocence...
Et même les "témoignages oculaires" n'ont aucune valeur...

C'es claire que la justice n'accorde aucune crédibilité aux témoignages, qui n'ont jamais variés, de 5 personnes qui mettent Yvan Colonna hors de cause dans les 2 affaires et qui attestent qu'ils étaient à Carghjese le soir de l'attentat de Pietrusedda et le soir du meurtre.
Mais lorsqu'il s'agit de témoignages qui l'accusent et qui pour certains n'ont pas de cohérence (notamment temporelle) émanant de personnes qui se sont ensuite rétractées, là c'est forcement la vérité...
C'est évident que tous les éléments à décharges ont été écarté...

On m'a toujours dit qu'en matière pénal le doute bénéficiait à l'accusé...
Pas pour les Corses apparemment...
De plus je ne vois pas sur quels éléments la cour d'assise spéciale se base pour se faire une intime conviction de la culpabilité d'Yvan Colonna.
A noter que l'avocat général Yves Jannier est le futur directeur de la DNAT...
L'affaire ne s'arrête pas là, on verra ce qu'il ressortira de ce procès en appel...
En attendant il faut continuer à le soutenir
http://www.yvan-colonna.com/

En Corse on peut s'attendre à des réactions à la hauteur du jugement rendu...
Depuis hier soir les Corses se mobilisent, aujourd'hui les facs et les lycées étaient bloqués à Corti, a Aiacciu et a Bastia...

A lotta continueghja, per Yvan e per tutte e vittime di l'inghjustizie di a Francia...

L'Etat réclame 250.000 euros à Colonna

Dans la foulée du verdict de culpabilité rendu jeudi soir à l'encontre d'Yvan Colonna, une audience civile s'est tenue vendredi matin à Paris. Objectif : réclamer des dommages et intérêts à celui qui a été reconnu coupable d'avoir participé à l'assassinat du préfet Erignac. Lors de cette audience, l'Etat, employeur du préfet de Corse, a réclamé un euro symbolique pour son assassinat le 6 février 1998.

En revanche, Maître Chabert, avocat des parties civiles représentant l'Etat, a réclamé 250.000 euros pour l'attaque à l'explosif, avec prise d'otages de deux gendarmes, de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud) en septembre 1997, à laquelle le berger a aussi été reconnu coupable d'avoir participé.

Lors de cette audience, la veuve du préfet, Mme Dominique Erignac n'a réclamé aucun dommages et intérêts. La décision a été mise en délibéré à la fin de la semaine prochaine.

Source : LCI.fr

Que dire ?
Bizar que la veuve du franc-maçon Erignac ne demande rien.. enfin pour l'instant

C'est maintenant devenu courant d'infliger aux détenus politique en général une triple peine: la détention, l'éloignement et une lourde peine financière...

Citation :

Le père d'Yvan Colonna, Jean-Hugues, a déclaré à la presse être "prêt à combattre pour que justice se fasse" cette nuit (de vendredi à samedi), à Campo dell'Oro. "Nous sommes faits pour le combat. Il n'est même plus question d'espoir, nous sommes là pour combattre, et pour que, enfin, justice se fasse", a-t-il dit, faisant référence à l'appel de son fils qui pourrait être rejugé d'ici 12 à 18 mois. "Mon fils va très bien. Je ne l'ai pas vu depuis la fin du procès mais ses avocats, eux, l'ont vu. Il est très combatif. C'est lui qui nous remonte le moral et c'est grâce à lui que je suis comme je suis aujourd'hui", a déclaré Jean-Hugues Colonna indiquant une fois de plus que "c'est la raison d'Etat qui l'a emporté. Si en France il y avait eu un gouvernement socialiste, cela ne se serait sans doute pas passé autrement. Tout gouvernement est tenté de faire apparaître sa force en obligeant les gens à se soumettre, ne serait-ce que pour l'exemple".

Source: www.alta-frequenza.com
Si il y avait eu un gouvernement socialiste ça aurait été pareil c'est sûre...
Surtout avec Chevenement ministre de l'intérieur...

Citation :

Stéphane Colonna a été remis en liberté mardi soir après plusieurs heures passées en garde à vue pour avoir photographié la prison de Fresnes (Val-de-Marne) où est incarcéré son frère Yvan, condamné pour l'assassinat du préfet Claude Erignac, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.
Le frère cadet d'Yvan Colonna, accompagné d'un ami Alexandre Alessandri, ont été interpellés mardi à 10H30 alors qu'ils photographiaient à l'aide d'un téléphone portable des "bâtiments" de la maison d'arrêt de Fresnes, selon cette source.
La loi interdit de photographier ou filmer des établissements pénitentiaires. Les deux hommes ont simplement déclaré avoir voulu faire quelques photos souvenirs, rapporte Le Parisien/Aujourd'hui en France, qui a révélé l'information.
Conduits au commissariat de L'Ha-les-Roses pour une vérification d'identité, ils ont été libérés à la mi-journée avant que la section antiterroriste du parquet de Paris ne décide de se saisir de l'affaire.
A nouveau interpellés à 13H00, les deux hommes ont été entendus en garde à vue dans les locaux de la section antiterroriste de la brigade criminelle, avant d'être remis en liberté à 19H00 sans charge retenue contre eux.
Condamné le 13 décembre à la réclusion criminelle à perpétuité pour l'assassinat du préfet Erignac à Ajaccio, Yvan Colonna a fait appel et sera donc rejugé.

Source: www.info.club-corsica.com

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C’est mardi que la Ligue des Droits de l’Homme rendra public son rapport d’observation du procès d’Yvan Colonna. Ce document sera révélé lors d’une conférence de presse au siège de la fédération internationale à Paris et en présence des principaux dirigeants de la fédération ainsi qu’André Paccou pour la Ligue corse. Rappelons que lors du procès d’Yvan Colonna, la LDH avait mandaté des observateurs internationaux afin de veiller au bon déroulement du procès et notamment au respect de la présomption d’innocence. Ces observateurs avaient d’ailleurs eu quelques difficultés d’accès lors de ce procès.

Source: www.alta-frequenza.com

Citation :

La Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (Fidh) a accusé mardi la justice française d'avoir commis des "manquements à la présomption d'innocence" dans l'enquête sur l'assassinat en février 1998 du préfet de Corse, Claude Erignac, puis lors du procès qui a abouti à la condamnation à perpétuité d'Yvan Colonna.
"L'observation de ce procès aura mis en lumière un ensemble de manquements dans les règles présidant au respect de la présomption d'innocence, des fautes ou des imprécisions dans l'instruction et la fragilité des éléments retenus à charge", écrit dans un rapport la Fidh, dont des observateurs ont assisté à ce procès qui s'est tenu à Paris du 12 novembre au 14 décembre 2007.
Sur le déroulement des audiences, la Fidh reconnaît que le président de la cour d'assises spéciale, Dominique Coujard, "a eu une attitude courtoise tant envers les témoins auditionnés qu'envers Yvan Colonna", l'invitant "à s'exprimer, ponctuellement, pendant toute la durée des débats, sans l'interrompre ou le censurer de quelque manière que ce soit".
Cependant, affirme la fédération, cette courtoisie "s'est effacée parfois, durant l'audience, pour laisser la place à des commentaires ou à une attitude donnant à penser aux observateurs qu'il était, dès le départ, convaincu de la culpabilité d'Yvan Colonna".
La Fidh ne se satisfait pas non plus du déplacement sur les lieux de l'assassinat accordé par la cour : "la reconstitution demandée n'a donné lieu qu'à un transport sur place des parties au procès, ce qui n'était pas de nature à éclairer sérieusement les circonstances du crime, notamment en ce qui concernait le nombre réel des membres du commando", croit-elle pouvoir affirmer.
Sur la seule foi des témoignages en audience, elle dénonce aussi "les errements des enquêteurs (et) les manquements des juges d'instruction qui ont refusé tout acte à décharge et les contradictions contenues dans le dossier". Contre la police, elle cite notamment "les 347 personnes en examen, dont 42 ont été incarcérées", sans charges retenues, ou les témoignages des épouses des suspects disant avoir subi des "pressions psychiques insoutenables".
Quant aux trois magistrats instructeurs, ils ont mené ce dossier "uniquement à charge", affirme la Fidh, les accusant de n'avoir "jamais entrepris de vérifier si les accusations dont Yvan Colonna faisait l'objet étaient fondées...".
Sans aller jusqu'à critiquer ouvertement le verdict, ce qui est illégal en France, la Fidh relève que "si les témoignages fondant l'accusation ont été fluctuants, flous, voire ambigus pour certains d'entre eux, tel n'était pas le cas de celui des témoins oculaires qui, avec fermeté, même s'agissant d'un ami du préfet Erignac, ont affirmé qu'ils ne reconnaissaient pas Yvan Colonna comme étant le tireur".
Le fait que la condamnation à perpétuité, dont Colonna a fait appel, n'a pas été assortie d'une peine de sûreté exceptionnelle, contrairement à que réclamaient les avocats généraux, "a suscité un sentiment de malaise", assure la Fidh, estimant qu'un tel verdict "donne à penser que les juges eux-mêmes n'ont pas été convaincus qu'Yvan Colonna ait été le tireur (alors que) c'est bien en cette qualité qu'il avait été mis en cause par les membres du commando".

Source: www.info.club-corsica.com